mardi 11 avril 2017

LA CÔTE D'IVOIRE, CHAMPIONE DE LA CROISSANCE AFRICAINE

LA COTE D'IVOIRE, CHAMPIONNE DE LA CROISSANCE (ECONOMIQUE) AFRICAINE.

AVEC UN TAUX DE CROISSANCE ESTIME A 9% EN 2015 . 8,5% EN 2016 (BANQUE MONDIALE). CROISSANCE DE 10,3% EN 2015 FINANCIAL AFRIK. La moyenne depuis 2012 est de 9%. Etc.

MAIS QUE DIRE LA REALITE?
ET SI ON EN PARLAIT UN PEU DE MANIERE "TERRE A TERRE" EN DEUX IMAGES.

En effet, quand la croissance de l'économie de mon beau pays, la CÔTE D'IVOIRE était selon des Gouvernants ou des Institutions à moins zéro (- 0), la famille mangait à peine une fois par jour. Juste un plat de riz (communement appelé Déénkacha ou le malowoussou) accompagné d'une sauce claire sans aucune proteine animale, mais salé. Elle se soignait grâce aux médicaments achetés dans la rue à Adjamé-Roxy. La première fille de la famille, malgré son diplôme de comptabilité était servante  (bonne à tout faire) dans une famille chic á Cocody. Le second fils, aussi diplôme était gestionnaire de Cabine téléphonique et son jeune frère grouillait (coxer) á la gare. La dernière fille, n'ayant pas eu la chance d'être scolarisée, aidait sa pauvre mère à vendre au marché. Le père, quant à lui, faisait tous les travaux qui lui tombaient sous la main pour assurer un loyer de 8500 f / mois dans un bidonville de la capitale (ex WASHINGTON ).

Depuis que notre compatriote, éminent économiste de Grand-Bassam et son équipe sont au pouvoir, la croissance selon eux est passée de moins zéro (- 0) à 8%, 9%, 10,3% (deux chiffres, même à plusieurs chiffres). Mais le quotidien et le regime alimentaire de la famille n'ont point evolués, malgré tous ses efforts. La famille tente tant bien que mal á maintenir l'équilibre. Rien n'a positivement changé dans leur triste vie. Comme elle, plusieurs million de famille du pays expriment les mêmes désarrois face á la montée de croissance économique du pays.

Par contre, la vie a changé pour certains Ivoiriens dont le plus éloquent est l'expérience de notre cher économiste de Grand-BASSAM. Après le coup d'Etat de 1999 et durant toute la longue période de crise qui a suivie, notre compatriote avait complètement disparu de la scène politique et économique du pays.

Durant cette époque, la même croissance était à moins zéro, aussi pour lui, comme pour la famille. La différence est que lui a évolué avec la croissance, car il fut non seulement son retour sur la scène politique, mais mieux, en crescendo selon la croissance économique du pays publiée par lui-même et certaines Institutions internationales: c'est-á-dire de moins zéro jusqu'á plusieurs chiffres. D'où sa situation économique  de DEPUTE, PREMIER-MINISTRE á VICE-PRESIDENT. Avec lui, la croissance a tout son sens. Il est devenu charmant et très beau pour ne pas dire séduisant. Il brille de mille feux.

Aujourd'hui et désormais, la question qui s'impose au citoyen lambda est la suivante:

LA FORTE CROISSANCE ECONOMIQUE DE NOTRE PAYS TANT VULGARISEE PAR NOS DIRIGENTS LES INSTITUTIONS DITES INTERNATIONALES CONCERNE QUEL TYPE D'IVOIRIEN? CEUX DE LA HAUT OU LE BAS PEUPLE? Les faits sont là et très tètus.

En tout cas, pour nous, si cette croissance existe réellement, elle n'est malheureusement pas ressentie par la majorité du peuple ivoirien. Il est donc impératif et urgent que les ressources (les gains) du pays soient partagées raisonnablement entre les Ivoiriens. Sinon en bas, on se ressent les rayons du soleil de cette forte croissance économique du pays. Nos conditions de vie au risque de basculer profondement dans la misère n'ont pas changées positivement.

Que Dieu facilite la compréhension!
Je vous remercie
SEYDINAN Chérif Ahmed
Activiste Culturel

lundi 10 avril 2017

SELON LE FMI, LA COTE D'IVOIRE EST SUR LA VOIE DE L'EMERGENCE

SELON LE FMI (FOND MONETAIRE INTERNATIONAL), LA CÔTE D'IVOIRE, NOTRE BEAU PAYS EST SUR LA VOIE DE L'ÉMERGENCE.

DITES-MOI, MONSIEUR  FMI EST RESSORTISSANT DE QUELLE REGION DE LA COTE D'IVOIRE? CE MONSIEUR VIENT D'OU?

 La Côte d’Ivoire est sur la voie de l’émergence, estiment le Fonds monétaire international(FMI)  et l’Agence de notation financière panafricaine Bloomfield Investment, suite à une mission dans notre pays. C'est amer, mais Rions un peu.

 Et bien, Monsieur FMI et sa famille se soignent dans quel hôpital dans notre pays quand ils sont malades? Sa chère épouse, Maman FMI achète la popote du jour ou de la semaine dans le marché de quelle ville du pays? Sa famille résidant mange combien de fois par jour? Et elle habite dans quelle commune et dans quel quartier?

Monsieur FMI,  dites-moi, vos enfants fréquentent dans quelle école ou dans quelle université en Cote d'Ivoire?
Où vous payez vos factures d'eau et d'élèctricité? Quel est moyen de transport que vous utilisez pour vous rendre au travail?

 Monsieur FMI, il me semble que vous et votre famille ne vivez pas ici, c'est vrai que vous venez souvent en vacances. Malheureusement, vous n'avez pas l'opportunité d'arriver au village, au quartier afin de toucher du doigt le vecu des populations. Vous vous contentez de rester loger á l'hotel 10 étoiles de la capitale aux frais du pauvre contribuable Ivoirien ou Americain ou Français, d'être reçu en audiance par des demagogues et ensuite, vous faites des déclarations honteuse.

Vous ne connaissez même pas les souffrances des Ivoiriens d'Adjouffou, de Gonzac à Port-Bouet. Vous ne savez pas du tout de quoi vivent les populations de derriére-rail, d'Abobo-baoulé á Abobo. Vous n'avez aucune idée du contenu du panier de la menagère de Yopougon, d'Adjamé, d'Attécoubé, de Bouaké, de Man, de Korhogo, de San Pedro, de Gagnoa, de Tiassalé..... vous êtes loin des réalites du peuple, dans des salles de reunions hyper sofistiquées et á vous moquer du bas peuple. Ceux que vous rencontrez, vous présentent un tableau virtuel illuminé de contre-vérité.

 Monsieur FMI, je vous invite à faire un tour dans nos universités surpeuplées, dans nos prisons pleines de jeunes valides, dans nos zones industrielles inondées de jeunes chômeurs, dans nos hôpitaux-mouroirs, dans nos rues émaillées de violence et d'insecurité pour vous rendre compte de la dangerosité de vos erreurs. La Côte d'Ivoire, mon beau n'a pas encore emprunté le chemin qui la conduira sur la voie de l'émergence. Vos indices ne reflètent point la réalité, car ils sont trompeurs. Seulement les nôtres, ceux du peuple sont en harmonie avec le quotidien de l'Ivoirien et plus proche de lui disent le contraire.

Notez Monsieur FMI que les Ivoiriens seront les premiers á confirmer leur émergence, car ce sont eux qui seront les premiers bénéficaires. Nous ne souhaitons que cela, mais de grâce ne nous faites pas avaler vos pillules infentilisantes.

Nous serons en effet sur cette voie que, vous vous pressez dans l'ignorance á annoncer prématurement si seulement si certaines préoccupations sont sur la voie de satisfaction, notamment:

1) la démocratie et la bonne gouvernance incarnées par la lutte contre la corruption, les détournements de déniés publics et la gabegie. La lutte contre le népotisme, le favoritisme et la médiocrité. La justice et l'égalité de chance pour tous. La concrétisation de la stabilité économique, sociale et politique.

2) la promotion d'une identité culturelle originale et authentique, des valeurs traditionnelles et culturelles nationales. Cette démarche permettrait de décomplexer les Institutions, les Dirigeants et le peuple. Une émergence dans un complexe institutionnel et culturel est une utopie.

3) la science, la technologie, la création et l'invention. Aucun pays ne peut prétendre être sur la voie de l'émergence s'il n'a pas une bonne politique scolaire, universitaire et de recherche. Pour émerger, il faut créer et inventer. Il faut financer les inventeurs. Il faut des produits révolutionnaires made in Côte d'Ivoire.

 4) un pays sur la voie de l'émergence a un système de santé performant qui permet á ses Dirigeants de se soigner sur place dans ses hôpitaux publics et surtout offrir des soins de qualité gratuits au peuple.

5) Tous les pays émergents battent leur propre monnaie, maitrisent leur système et leur mécanisme monétaire.

6) la sécurité sociale est l'une des garanties ou des marques pouvant permettre de connaitre un pays en voie de l'émergence. Or nous subissons trop d'attaque de nos postes de securité ces derniers temps. D'où ma "revolte" intellectuelle face a cette declaration orientée de Monsieur FMI. Ce Monsieur est d'où? Il vit loin de nos réalité et c'est lui qui se permet de nous juger. Trop loin, trop menteur.

C'est pourquoi, j'invite les pays africains á créer leurs propres indices et normes d'évaluation de leur santé politique, économique et socio culturelle.
Car aucune théorie étrangère á l'Afrique ne l'aidera á aller au développement durable.  

Que Dieu facilite la compréhension!
Je vous remercie
SEYDINAN CHÉRIF AHMED
Activiste culturel

lundi 3 avril 2017

L'AFRIQUE DOIT SE REVEILLER

L’AFRIQUE DOIT SE REVEILLER. ELLE DOIT SE DEVELOPPER. NOTRE RESPONSABILITE EST DONC ENGAGEE.

L’écrivain nigérian Chinua Achebe disait déjà : «Si l’histoire écrite sur toi ne te plaît pas, écris la tienne. » Cet aphorisme, ouvrant une brèche dans le caractère  scientifique de l’histoire, conforte notre position d’éveilleur de conscience des peuples africains sur les zones d’ombre de l’histoire écrite sur eux selon les idéologies et intérêts occidentaux pour mieux les assujettir. Or l’assujettissement n’encourage jamais l’intégration.

En tant qu’Homme de culture,  nous nous sommes donné du temps pour mener des recherches sur le passé des peuples d’Afrique et du monde noir, depuis l’Egypte antique jusqu’aux grands empires  en passant par les royaumes.
Nous  en concluons que certains historiens occidentaux ont tronqué, falsifié et tripatouillé des faits dans leur démarche analytique sur la vérité historique. Cela, en  faisant miroiter des stéréotypes et autres clichés dévalorisants contre les peuples africains : race inintelligente, barbare, anhistorique et paresseuse, qui n’a apporté aucune contribution à la marche glorieuse de l’humanité.  Bien au contraire, l’Afrique a une histoire, riche, glorieuse, émaillée de conflits certes, mais conduite par de grands hommes, des rois, des reines, des pharaons, des héros et héroïnes, qui ont marqué de leur empreinte l’humanité. L’Afrique a connu de grands savants dont les idées et les découvertes continuent de servir aux générations actuelles.

Malheureusement, l’arrivée brusque et sanglante des explorateurs et envahisseurs a freiné l’élan de développement des peuples d’Afrique, créant des bouleversements néfastes. C’est pourquoi, pour nous le sous-développement dans lequel s’empêtrent les Etats africains ne trouve pas ses causes dans les diagnostics classiques de macro-économie, mais plutôt dans l’acculturation, l’aliénation des consciences, subies par les peuples africains au cours des tribulations historiques : esclavages, colonisation, impérialisme. Alors, nous appelons les peuples africains à un retour aux valeurs culturelles et traditionnelles incarnées par leurs ancêtres, seul gage de développement.

 En effet, ils doivent couper les amarres avec les schémas culturels, économiques et politiques hérités de leurs anciens maîtres.
Nous faisons donc un clin d’œil aux gouvernements et les incite à prendre des décisions courageuses, nationalistes, au profit de l’intérêt général des peuples africains, grâce à des réformes éducatives, des mesures politiques et économiques adaptées aux réalités culturelles africaines. N’est-ce pas la voie suivie par les dragons d’Asie, aujourd’hui pays émergents ?

Les défis à relever par l’Afrique sont nombreux et persistent depuis plusieurs décennies. Mais tous les experts appelés à son chevet se perdent en conjectures. Plus ils sont bardés de diplômes et pétris dans les théories économiques, plus ils étalent leur incapacité à poser un diagnostic clair et à trouver les remèdes adéquats.
N’est-ce pas parce qu’ils sont aux antipodes des réalités historiques et socio-culturelles des peuples qui habitent le continent ?
Le développement n’est pas une marque déposée, ni un cliché photographique à transposer sur n’importe quel objet. C’est plutôt un processus complexe, multidimensionnel qui exige d’abord un regard rétrospectif, ensuite la mobilisation des ressources et enfin, la satisfaction des besoins particuliers à un peuple donné.
Autant un homme amnésique ne sait d’où il vient, autant un peuple sans histoire est indécis et ne peut s’affirmer pleinement.

A lire dans mon oeuvre: LA DICTATURE CULTURELLE
Que Dieu facilite la compréhension
Je vous remercie
Seydinan Chérif Ahmed
Activiste Culturel

dimanche 2 avril 2017

TROP DE PASSIVITE EN AFRIQUE: ATTENTION A L'EVENTUEL RETOUR DE L'ESCLAVAGE

TROP DE PASSIVITE EN AFRIQUE: ATTENTION A L'EVENTUEL RETOUR DE L'ESCLAVAGE.

Ceux d’en face sont unis autour de leurs valeurs socio culturelles, c’est pourquoi, ils resteront toujours forts et dominateurs. De surcroit, ce sont des peuples très attachés aux valeurs de développement. Ils sont très fiers de leur niveau de vie, qu’ils ne souhaitent pas partager.
Alors, quand ils finiront d’user de toutes les ressources du sol et du sous-sol qu’ils nous ont arraché et volé, de 1492, en passant par 1960, jusqu’à nos jours, sachons qu’évidemment, ils reviendront encore très affamés sur le continent. La brutalité et la barbarie seront de retour. Et là, ils ne nous feront aucun cadeau.
Si nous restons comme ça, à s’entretuer, à se mettre les bâtons dans les roues, à se nuire en regardant passivement nos ressources naturelles ; à ne rien faire de nos dix doigts et de nos intelligences, il est clair que nous subirons à nouveau. Celui qui refuse de vivre sera « tuer » et « dévorer » par celui qui veut vivre. C’est ça la vie !
Si nous refusons de nous aimer et d’œuvrer dans l’union à nous développer, et bien ceux qui veulent dompter le développement ne nous laisseront pas en vie. Dans ce cas, notre passage sur terre se soldera par la honte et le regret.
Ces aides dites humanitaires, ces fonds dits fonds d’aide au développement, ces plans dits structurels, ces banques dites internationales, ces institutions dites partenaires, ces normes dites mondiales ne sont que des pilules à nous maintenir dans ce sommeil et dans cette fainéantise mortelle. Réveillons-nous et mettons-nous au travail. Nul ne fera notre bonheur à notre place.

Que Dieu facilite la compréhension!
Je vous remercie
SEYDINAN Chérif Ahmed
Activiste Culturel