lundi 3 avril 2017

L'AFRIQUE DOIT SE REVEILLER

L’AFRIQUE DOIT SE REVEILLER. ELLE DOIT SE DEVELOPPER. NOTRE RESPONSABILITE EST DONC ENGAGEE.

L’écrivain nigérian Chinua Achebe disait déjà : «Si l’histoire écrite sur toi ne te plaît pas, écris la tienne. » Cet aphorisme, ouvrant une brèche dans le caractère  scientifique de l’histoire, conforte notre position d’éveilleur de conscience des peuples africains sur les zones d’ombre de l’histoire écrite sur eux selon les idéologies et intérêts occidentaux pour mieux les assujettir. Or l’assujettissement n’encourage jamais l’intégration.

En tant qu’Homme de culture,  nous nous sommes donné du temps pour mener des recherches sur le passé des peuples d’Afrique et du monde noir, depuis l’Egypte antique jusqu’aux grands empires  en passant par les royaumes.
Nous  en concluons que certains historiens occidentaux ont tronqué, falsifié et tripatouillé des faits dans leur démarche analytique sur la vérité historique. Cela, en  faisant miroiter des stéréotypes et autres clichés dévalorisants contre les peuples africains : race inintelligente, barbare, anhistorique et paresseuse, qui n’a apporté aucune contribution à la marche glorieuse de l’humanité.  Bien au contraire, l’Afrique a une histoire, riche, glorieuse, émaillée de conflits certes, mais conduite par de grands hommes, des rois, des reines, des pharaons, des héros et héroïnes, qui ont marqué de leur empreinte l’humanité. L’Afrique a connu de grands savants dont les idées et les découvertes continuent de servir aux générations actuelles.

Malheureusement, l’arrivée brusque et sanglante des explorateurs et envahisseurs a freiné l’élan de développement des peuples d’Afrique, créant des bouleversements néfastes. C’est pourquoi, pour nous le sous-développement dans lequel s’empêtrent les Etats africains ne trouve pas ses causes dans les diagnostics classiques de macro-économie, mais plutôt dans l’acculturation, l’aliénation des consciences, subies par les peuples africains au cours des tribulations historiques : esclavages, colonisation, impérialisme. Alors, nous appelons les peuples africains à un retour aux valeurs culturelles et traditionnelles incarnées par leurs ancêtres, seul gage de développement.

 En effet, ils doivent couper les amarres avec les schémas culturels, économiques et politiques hérités de leurs anciens maîtres.
Nous faisons donc un clin d’œil aux gouvernements et les incite à prendre des décisions courageuses, nationalistes, au profit de l’intérêt général des peuples africains, grâce à des réformes éducatives, des mesures politiques et économiques adaptées aux réalités culturelles africaines. N’est-ce pas la voie suivie par les dragons d’Asie, aujourd’hui pays émergents ?

Les défis à relever par l’Afrique sont nombreux et persistent depuis plusieurs décennies. Mais tous les experts appelés à son chevet se perdent en conjectures. Plus ils sont bardés de diplômes et pétris dans les théories économiques, plus ils étalent leur incapacité à poser un diagnostic clair et à trouver les remèdes adéquats.
N’est-ce pas parce qu’ils sont aux antipodes des réalités historiques et socio-culturelles des peuples qui habitent le continent ?
Le développement n’est pas une marque déposée, ni un cliché photographique à transposer sur n’importe quel objet. C’est plutôt un processus complexe, multidimensionnel qui exige d’abord un regard rétrospectif, ensuite la mobilisation des ressources et enfin, la satisfaction des besoins particuliers à un peuple donné.
Autant un homme amnésique ne sait d’où il vient, autant un peuple sans histoire est indécis et ne peut s’affirmer pleinement.

A lire dans mon oeuvre: LA DICTATURE CULTURELLE
Que Dieu facilite la compréhension
Je vous remercie
Seydinan Chérif Ahmed
Activiste Culturel

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