lundi 27 mars 2017

VERS LA FIN DU MANDAT DU CHEF DE L’ETAT, LE PRESIDENT ALASSANE OUATTARA. LA GUERRE DE SUCCESSION VA BIENTOT COMMENCER



VERS LA FIN DU MANDAT DU CHEF DE L’ETAT.
LA GUERRE DE SUCCESSION VA BIENTOT COMMENCER

L'année 2020 approche à grand pas. La fin du mandat du Président approche inlassablement. L'année de l’alternance politique dans le camp présidentiel approche sereinement. Mais trois ans avant, des cousins de sa grande famille politique s’illustrent en déclaration mitigée quant à sa succession. Ces sorties médiatiques démontrent que des duels sont en cours de préparations. Très bientôt, nous découvrirons certainement tous les éventuels prétendants (cachés ou dévoilés). Nous découvrirons surement des frères et sœurs ennemis. Nous découvrirons éventuellement des dauphins légitimes, des dauphins illégitimes,  des dauphins légaux, des dauphins illégaux,  des dauphins révoltés et mêmes des dauphins indépendants.

La guerre de succession pourrait être rude. Mais bien avant ces inévitables batailles fraternelles, nous voudrions interpeller le Chef de l'Etat afin qu'il « éduque » politiquement ses «fils » et « filles » en leur inculquant les valeurs de la paix, de l'ordre, de la tolérance, du partage, de la contradiction, du civisme, du patriotisme et du don de soi. Il est important, voire nécessaire que ceux-ci comprennent qu’en dehors de leur « famille », le pays est constitué de plusieurs autres « familles ».  Alors, que leurs querelles colorées d'ingratitude et d'égoïsme avec son éventuel cortège de haine, de violence (verbale ou physique), restent dans leur propre maison, leur cour commune. Qu'ils s'arrangent à éteindre les flammes qui émaneraient de leur soif de la succession et leur course à la conservation égoïste de l’héritage. Leur colère et leur éventuelle vengeance intestine ne doivent nuire à la bonne marche de la République. Alors, leur palabre familiale ne doit point être propagée dans le pays. La nation ne sera pas prise en otage par leur méchanceté. Le peuple ne sera pas pris en otage par leur soif du pouvoir. Les Institutions de la République ne seront pas prises en otage par leur orgueil.

Vous détenez certes le destin du pays entre vos mains, mais réalisez en même temps que vous n’êtes qu’une partie du peuple, une partie de l’opinion nationale, une partie de l’intelligence nationale, une partie du capital humain national. Alors Chers compatriotes du camp présidentiel, il sera très important pour vous et pour le peuple ivoirien que vous gériez de manière sage, objective, intelligente et réaliste vos éventuelles querelles de succession que nous sommes en train de voir se pointer à l'horizon. Svp, pas de débordement ! Pas de haine ! Pas de chantage ! Pas de violence généralisée ! Pas de gestion de vos problèmes sur la place nationale ! Lavez vos linges sales dans votre cour commune et versez-y les eaux usées. 

Par ailleurs, nous demandons aux associations et aux groupes de soutien de jeunesse qui pourraient être créée par certains des cousins ennemis de faire beaucoup attention. Ils doivent refuser de faire manipuler par tel ou tel cousin. Vous avez obligation d’être courtois, civilisés, bien organisés et de cultiver les valeurs du respect et de la considération mutuels. Les jeunes doivent dépassionner le débat politique et donner la chance aux choix d'objectivité. Ils doivent sortir des considérations partisanes, régionalistes, ethniques et religieuses. Le culte de la personnalité et du parti doit être banni et laisser place aux programmes de sociétés. Ces jeunes doivent enfin refuser de tomber dans la violence et dans la barbarie. Le pays doit coût que coût avancé.



Nous invitons la société civile à sortir de son silence, à analyser la situation et à interpeller les uns et les autres.

Que Dieu facilite la compréhension !
Je vous remercie
Seydinan Chérif Ahmed

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