mardi 31 janvier 2017

LETTRE OUVERTE AUX DIRIGEANTS AFRICAINS

LETTRE OUVERTE AUX DIRIGEANTS AFRICAINS




Chers Dirigeants,

     Je voudrais me permettre de vous écrire pour deux raisons fondamentales.
Premièrement, contrairement aux peuples, certains parmi vous font honte par leurs agissements. Ils font honte au continent et au peuple par leurs comportements d’insouciances inimaginables. Car malgré la situation perpétuelle de précarité de vos différents peuples, en grande partie due à votre incapacité de vous mettre au service de vos compatriotes, votre manque de volonté et d’ingéniosité de créer les conditions de richesses dans vos Etats, vous paraissez plutôt les plus ridicules aux yeux du monde que vos peuples en souffrance.

     Deuxièmement, vous venez au pouvoir avec  un entourage constitué majoritairement de diseurs de contre vérité, d’ingrats, d’égoïstes et d’hypocrites. Ceux-ci, pour leurs intérêts personnels érigent des barrières empoisonnées autour de vous. Ils vous éloignent des réalités socio-économiques de vos Etats. Ils sont hautins, orgueilleux et arrogants. Ils abusent de leur situation politique et sociale. Ils piétinent le peuple et sont auteurs de propos frustrants et révoltants. En réalité, ils ne font rien pour vous faire part des multiples sentiments des populations à votre égard et celui de votre politique de gestion. Rare, très rare sont ceux qui sont intègres, conscients et patriotes. Leurs actions lugubres vous font vivre dans des nuages et des pays imaginaires.

     Au vu tout cela, je me sens dans l’obligation intellectuelle et patriotique de vous écrire pour vous faire part de mon humble et modeste avis. Sachant que nul n’a le monopole de la vérité, alors je ne prétends aucunement détenir cette vérité, mais je voudrais vous dire en toute objectivité ce que pense la majorité silencieuse.
Je sais que parmi vous, plusieurs se reconnaitront dans mes écrits.
J’espère vivement qu’ils en feront pas des rancunes ou des rancœurs, mais travailleront plutôt pour démontrer le contraire aux peuples et au monde.

     Contrairement à vos pairs occidentaux dont les Etats et les peuples sont plus riches, vous avez les plus gros  budgets de souveraineté et vous avez les plus gros salaires à la tête des pays les plus pauvres au monde. Pendant que vos populations meurent de faim, du simple paludisme, du SIDA dans des hôpitaux dégradés et mal équipés, vous collectionnez des cortèges ornés de véhicules les plus chers, des palais les plus luxueux, des costumes et  des boissons les plus chers. Vous paradez en mannequin dans des tenues de marionnette (costume-cravate) en organisant des fêtes et des galas mondains, notamment, des manifestations des indépendances de vos Etats, vos anniversaires de longévité au pouvoir, vos parrainages des élections Miss, etc, sans vous souciez du quotidien macabre de vos peuples.

     Pendant que vous pillez dans l’impunité les ressources financières de vos Etats en les plaçant dans des banques occidentales, en achetant des châteaux et des hôtels en Europe et en Amérique, le chômage, la corruption, la gabegie, le népotisme et la pauvreté sévissent dans vos pays.  La majorité de vos populations n’arrivent même pas à scolariser leurs enfants, à se soigner, à se loger décemment, en d’autre thème à avoir le minimum vital. Pendant que vous, vos familles et vos proches vivez dans une bourgeoisie insolente. Vous n’encouragez pas le travail, l’excellence, la recherche, l’invention et l’intelligence nationale. Des jeunes inventeurs, des technocrates, des intellectuels, des potentialités sont à la traine. Le capital humain qualitatif est dans la rue pendant que des médiocres, des fainéants et des tricheurs occupent des postes de responsabilités. Pour des considérations politiciennes et familiales, la vie de vos Nations est confiée à des incapables. Quel suicide !

     En effet, la vie est chère en Afrique, parce que vous imposer l’importation et l’exportation des denrées alimentaires à vos peuples.  Vos politiques agricoles sont médiocres et révoltantes. Vous êtes convaincus que manger étrangers fait de vous des bourgeois.  Et vous ignorez l’impact suicidaire des différentes taxes imposées aux produits d’importation (ce qui rend la vie chère). Vous négligez la capacité de vos populations à se procurer ces produits que seuls vos proches ont le monopole de vente et d’achat. Vous développez l’agriculture d’exportation, détruisant les terres cultivables et favorisant l’introduction de la faim dans vos pays. Votre égoïsme fait de vos peuples, des affamés et des mendiants assis sur des mines d’or et de diamant.

     Pendant que vous demandez des prêts colossaux auprès des institutions financières internationales et des bailleurs de fond et que vous implorez l’aide au développement, vous, vos épouses et vos proches, passez vos vacances dorées à des coûts impensables en Occident. Pendant ce temps, vos pays n’ont aucune infrastructure. Vous gaspillez l’argent du peuple en ignorant les nombreux jeunes qui meurent dans l’océan en fuyant la misère. La jeunesse qui devrait constituer le capital humain de vos Etats se meure sous le poids de la négligence, du désespoir, du pessimisme, du chômage et de la mauvaise formation. Quelle honte !

     Vous ignorez vos valeurs culturelles dans vos actions gouvernementales. Vous baignez dans l’aliénation et dans l’acculturation. Vous brillez par vos états de complexe d’infériorité, et vous vous laissez manipuler par des soit disant indices internationaux. En un mot, vous êtes victime de votre passion aveugle de paraitre des adeptes des valeurs internationales. Vous sacrifiez vos peuples pour paraitre des bons élèves, des élèves soumis de vos maîtres du nord. Pour cela, vous bafouez vos valeurs traditionnelles en acceptant par exemples l’homosexualité dans vos lois, en imposant les costumes cravates dans vos grandes écoles et dans vos administrations. Vous faites la promotion des langues étrangères au détriment des langues locales. Certains ont pour langue officielle dans leur constitution, le français, d’autres l’anglais ou le portugais…. Messieurs et mesdames les dirigeants, ôtez s’il vous plaît, vos vestes et cravates pour des tenues africaines. Mettez notre bourgeoisie vestimentaire en valeur. Vos costumes expriment et reflètent la perpétuation du colonialisme.

     Vous tremblez dans vos costumes aliénants, coloniaux et ridicules face à des ONG Occidentales pour des questions de droit de l’homme, de bien mal acquis, de validation de vos élections frauduleuses ou réélections calamiteuses, pendant ce temps vous bâillonnez vos opposants et des journalistes, vos populations tout en faisant allégeances à vos parrains qui vous manipulent à souhait. Vous avez une peur bleue  des associations du nord et un respect exagéré pour des journalistes étrangers. Pendant ce temps vous piétiné et vous bafouez vos propres institutions, vos propres constitutions en les tripatouillant à votre gré. Vous avez peur, oui vous avez peur d’eux.

     Auprès de vos homologues occidentaux, lors de vos innombrables et improductifs rencontres et sommets internationaux, vous ne manifestez aucune gêne, aucune honte. Vous avez toujours de larges sourires devant ces photographes. Vous exprimez une certaine fierté incongrue et banale. Alors que chez vous, de simples moustiques tuent vos peuples. Des peuples qui vous ont fait et refait confiance malgré vos promesses non tenues, qui vous soutiennent et qui se sacrifient pour vous, ne sont que récompensés par vos mépris.

     Vous avez du mal à vous débarrassez d’une partie de vos pouvoirs nationaux afin de permettre la création des conditions de l’union. Pourtant, vous êtes bien conscient que sans l’union, vos peuples demeureront à la traîne. Ce qui m’amène à me poser des questions, entre autres pour qui, êtes-vous au pouvoir ? Pour qui ou contre qui, travaillez-vous ? Vous n’encouragez pas l’intégration et l’union. Il faut obtenir des visas par des Africains pour voyager dans certains pays africains. Des pays africains rapatrient des africains non nationaux de chez eux. Des étrangers sont mieux traités dans des pays africains que des Africains. Vous vous traitez en ennemis en faveur d’amitié ridicule avec le diable. A titre d’exemple : le Gabon et le Nigéria ont voté le traité de l’ONU qui favorisa l’assassinat de Mohamed Kadhafi. Or tous les trois sont membres de l’Union Africaine. C’est vraiment incompréhensible !
Jamais la France ou l’Italie ou le Belgique ne cautionnera un accord qui assassinera un chef d’Etat européen. C’est impensable !

     Chers Présidents, chers Vice-Présidents, chers Premiers ministres, chers Ministres, chers deputés, chers gouvernants, nul ne fera le bonheur de l’Afrique et de son peuple en dehors de vous, vous que les populations ont choisi librement ou par la force pour conduire leur destinée. Vos responsabilités sont majeures dans tout ce qui arrive au continent et aux Africains. Les guerres, les rébellions, les assassinats politiques, l’insécurité, les maladies et épidémies, la faim et la famine, les crises post électorales et leur cortège de perte en vie humaine et en bien matériel, l’instabilité économique et sociale, etc. Tous ces malheurs sont à votre compte.

     Chers dirigeants, je n’ignore pas que parmi vous, plusieurs tentent tant bien que mal de se démarquer du lot des insoucieux et des manipulés. Je sais aussi que, bon nombre travaillent à servir, à protéger l’intégrité, la dignité et l’honneur de leur peuple. Mais je voudrais demander aux uns de redoubler d’effort et aux autres d’exprimer un certains sursaut d’orgueil qui pourrait aider à se défaire des griffes des forces du mal et de se mettre résolument au service de leur peuple.
Les peuples attendent beaucoup de vous et vous devez beaucoup aux peuples.
Je vous remercie pour votre haute compréhension.

SEYDINAN Chérif Ahmed
Ecrivain- Conférencier-Panafricaniste-Activiste Culturel
Promoteur du concours international d’essai littéraire pour le développement de l’Afrique.

NON A LA COUR PENALE INTERNATIONALE / CPI

NON A LA COUR PENALE INTERNATIONALE / CPI

MA LETTRE OUVERTE AUX MAGISTRATS ET AUX HOMMES DE DROIT AFRICAINS

A tous les Magistrats, les Juges, les Procureurs et les Hommes de droit africains.
Chers diseurs de justice en Afrique,

     Je suis obligé de vous écrire, car j'ai le regret de constater et avec amertume de vous avouer que je ne me sens pas en sécurité en Afrique. Et tous les Africains devraient avoir les mêmes sentiments et les mêmes inquiétudes que moi. Oui, je ne me sens pas en sécurité, parce que la justice en Afrique n'est pas crédible. La justice en Afrique n'est pas impartiale. La justice en Afrique n'est pas libre et indépendante. La justice en Afrique est minée de corruption, de favoritisme et de manipulation. Les hommes et femmes de droits paraissent muets. En Afrique, des innocents croupissent dans les geôles pendant que des hors la loi pètent le champagne en toute liberté dans des espaces luxueux. En Afrique, les humeurs des riches, des détenteurs de pouvoir peuvent être des délits pour certains. Oui en Afrique le pauvre à tort.

     Nos chers diseurs africains de justice, vous ne m'inspirez pas confiance. Parce que selon certains Chefs d'Etat, garants de notre securité, seule la COUR PENALE INTERNATIONALE (CPI) peut dire la justice, peut dire la vérité, peut être impartiale. Seule cette cour a des juges, des magistrats, des procureurs et des avocats mieux formés, dignes, intègres, conscients, professionnels, instruits, formés pour dire la justice. C'est pourquoi, ils ont ratifiés en toute bonne conscience le Statut de Rome. Ils vous trouvent donc incompétents. C'est dire que ces Chefs dEtat non seulement ne font pas confiance à la justice de leur pays, mais n'ont aucun respect, aucune considération  pour leurs juges.
Donc, ils agissent librement sans aucun contrôle judiciaire. Ce qui me semble suicidaire. Je suis donc en droit d'affirmer avec eux qu'aucune justice n'a encore été dite en Afrique. Pour que les Africains connaissent la justice, il faut que leur affaire soit déportée à la Haye. Là-bas, il y a la justice pour les Africains, seule pour les Africains. Sinon le reste du monde n'en à point besoin, car chez eux, il ya des diseurs de justice justes.

     Chers magistrats africains, dans ma première oeuvre littéraire « la Dictature Culturelle » parue à la fin de l'année 2014, aux pages 27 et 28, je dénonçais avec sagesse et objectivité le fait que des Chefs d'Etat africains acceptèrent de ratifier  le Statut de Rome pour l'adhésion de leur pays à la COUR PENALE INTERNATIONALE (CPI) sans passer par des referendums et je démontrais que cette cour demeure un outil pour contrôler nos pays.

     Chers frères et chères seours juges africains, savez-vous que les peuples africains, comme tous les autres peuples, ont droit à la justice, à la paix, à la cohésion sociale, à la stabilité économique et culturelle afin de travail pour s'épanouir ? En un mot, savez-vous que nous avons aussi droit au développement. C'est justement dans cette optique que nos ancêtres ont réussi depuis des lustres à créer des organisations politiques, économiques, et socio-culturelles fiables et credibles tout en respectant le droit à la vie. Notre histoire et nos traditions en sont de belles illustrations.

     En effet, dans des traditions africaines et de manière générale, les institutions étaient plus fortes que les hommes qui les incarnaient. Ainsi, le Roi se soumettait aux coutumes qui étaient l'Autorité Suprême. Le Roi n'était pas Roi, seul le peuple détenait la Royauté. Ce n'était pas le Roi qui avait la Royauté, mais la Royauté qui tenait le Roi. La justice et les diseurs de justice étaient des personnes instruites et intègres. Même le roi, sa famille, les notables et les autorités administratives n'étaient au-dessus de la loi. A titre dexemple :
IBN BATOUTA, historien et voyageur arabe au XI, XII siècle a admiré le sens de justice des habitants du Mali. Il écrit ceci :

 « Le Massa dans ses audiences ou à la mosquée était à la disposition de quiconque demandait justice. Ses arrêts étaient fermes et exécutoires. Le Massa Souleymane condamna sa propre femme à la peine capitale et il ne cessait de recommander à ses farins (gouverneurs) de rendre convenablement la justice. Dans la capitale impériale un cadi, grand personnage de l'Etat, était assisté dun conseil de lettrés et dAnciens pour dire la justice. Chaque grande ville de province avait son cadi qui dépensait directement du Massa. Les musulmans étaient jugés selon leur droit et la masse du peuple selon les coutumes des aïeux. Les sanctions étaient très sévères : outre les compensations et les emprisonnements, la loi du talion était la règle générale surtout dans le droit coutumier ».

Vous, nos magistrats, vous devriez travailler à rendre nos institutions actuelles solides comme dans le passé. Plusieurs documents historiques sont à votre disposition. Depuis la MAAT dans l'Egypte antique jusqu'au système de l'Arbre à Palabre, en passant par nos tribunaux traditionnels, le droit a été respecté et la justice a été dite dans cette Afrique réelle.

     Toujours comme source, vous avez les 44 articles de la charte du Mandé élaborés en 1236 par l'Assemblé du Kouroukan Fouga, présidée par l'Empereur Soundjata Keita. Les sept grandes paroles de cette charte sont les suivantes:
« Toute vie est une vie.
Le tort demande réparation.
Lentraide est un impératif pour chacun.
Chacun doit veiller sur la patrie.
Mettre fin aux atrocités de la guerre.
Chacun est libre de dire. Chacun est libre de voir, dagir et de faire. »

     Cette charte est la première charte des droits de l'homme au monde. Elle met un accent particulier sur le respect et la protection de la vie humaine. Alors pourquoi, il ne peut pas aujourd'hui avoir de justice en Afrique ?  Pourquoi les Africains doivent-ils aller chercher la justice à la Haye, en Europe ? Pourquoi bafouer nos Magistrats, nos Hommes de droits, nos Juges, nos Tribunaux en allant nous humilier à la Haye ?

     Sachez que l'Europe n'est pas la « mère » de la justice, ni des droits de l'homme. Avant la légende disait que l'insécurité et l'injustice régnaient en Afrique avant la colonisation occidentale. Cette même légende disait aussi que ce sont les Européens qui ont apporté avec eux la paix, la liberté, la justice et la sécurité. Voici ce que nous dit l'historien arabe Ibn Batouta à ce sujet. Il écrit que :
« De ce que jai trouvé de bon dans la conduite des Noirs. Les actes d'injustice sont rares chez eux ; de tous les peuples, cest celui qui est le moins porté à en commettre, et le sultan (roi nègre), ne pardonne jamais à quiconque sen rend coupable. De toute l'étendue du pays, il règne une sécurité parfaite ; on peut y demeurer et voyager sans craindre le vol ou la rapine. Ils ne confisquent pas les biens des hommes blancs qui meurent dans leur pays, quand même la valeur en serait immense, ils n'y touchent pas ; au contraire, ils proposent à l'héritage des curateurs choisis parmi les hommes blancs et il reste leurs mains jusqu'à ce que les ayants droits viennent le réclamer ».

     Chers Juges africains, nos nouvelles Institutions et justices devront sinspirer de ces acquis, de ces valeurs traditions et historiques. Cest pourquoi, je suis strictement contre le fait que certains chefs d'Etat africains en complicité avec le silence de nos magistrats  aient accepté de signer la charte de cette justice dite internationale. Notamment, la Cour Pénale Internationale et le Tribunal Pénal International. Qu'est-ce qui sest donc passé dans la tête de ces Chefs d'Etat ?
Le complexe d'infériorité ? L'aliénation internationale ? Le Mépris pour leur peuple ? Le souci de plaire aux maîtres ?

     Nous avons nos propres valeurs, nos propres justices, nos propres organisations à promouvoir. Elles ne doivent pas être bafouées pour le compte des valeurs dites internationales. Cest pourquoi jai toujours dis NON. Objectivement, je dis NON à la CPI et au TPI. Et je dis OUI à notre JUSTICE non aliénée!

Chers Procureurs africains, contraignez de manière pacifique et disciplinée nos dirigeants au respect des droits de l'homme, au respect de la vie humaine. Ils doivent nous respecter, nous protéger et uvrer pour notre épanouissement sur tous les plans. Dici là, je ne me sens pas du tout en sécurité en Afrique et cela malgré votre présence.

     Chers Magistrats africains, si des Chefs d'Etat ou des gouvernants ou des citoyens africains ont commis des actes ignobles, des massacres et toutes autres formes d'animosité vis-à-vis de leurs compatriotes, je pense que la justice de ces pays africains, incarnés par des hommes et des femmes intègres, en toute indépendance et responsabilité doit pouvoir arrêter, juger et condamner ces hommes. Puis, les emprisonner sur le sol africain, dans nos prisons. En Afrique, on doit désormais dire la justice et le droit.

     Réveillez-vous chers magistrats africains, car je soutiens que cette justice internationale et son adhésion par nos pays africains est l'expression dune autre forme d'aliénation, de domination et surtout démontre un certain complexe d'infériorité des institutions africaines. Vous, nos juges, nos magistrats et hommes de droits, vous devez prendre vos responsabilités, car vous plus que quiconque, avez été bafoués. Ceux qui jugent nos compatriotes à la Haye ont eu les mêmes formations que vous. Vous êtes parfois plus brillants que certains parmi eux. Exigez de nos Chefs dEtat les moyens, la logistique, les infrastructures nécessaires vous permettant de dire la justice, la vraie. Vous savez, l'homme est un être social et culturel. La justice aussi est moyen social et culturel.

     Cette Cour Pénale Internationale et ce Tribunal Pénal International étant méconnus des valeurs traditionnelles, historiques et sociales africaines en générale, ils ne pourront pas prononcer la justice. Des victimes pourront devenir des bourreaux et des bourreaux des victimes. Alors ramenez nous nos prisonniers de la CPI et jugez les à nouveau afin quils purgent leurs éventuelles peines dans nos prisons. Comme ça, ils pourront « goûter » à la souffrance ou pourront regagner leur dignité. Nous sommes Africains et nous avons nos valeurs. Nous sommes Africains et nul ne doit agir à notre place dans notre recherche perpétuelle du bonheur

Objectivement, je dis NON à la CPI et au TPI. Et je dis OUI à notre JUSTICE, notre Justice non aliénée! Je vous remercie.

Seydinan Chérif Ahmed
Ecrivain, Activiste culturel

QUI DOIT SAUVER L'AFRIQUE?

QUI DOIT SAUVER L'AFRIQUE ?

     Chers Africains, très chères Africaines, ne cherchons plus ailleurs les acteurs ou les institutions ou les théories qui réussirons à engendrer le véritable développement politique, économique, scientifique, technologique, et socio-culturel de notre cher continent. Notre épanouissement ne viendra jamais de l'extérieur, alors qui développera notre Afrique ? Qui va sauver l'Afrique ?  Pour moi, c'est toi, c'est elle, c'est lui, c'est moi, c'est nous.

     C'est toi, quand tu seras débarrassé de ton complexe d'infériorité, de ta haine pour toi-même, ta haine pour tes semblables, de ta peur de tes traditions, de ton aliénation culturelle, de ta démotivation, de ton pessimisme et de ton désespoir.

     C'est elle, quand elle sera fière d'être africaine, fière d'être elle-même, tout en refusant  son auto-censure et son auto-destruction. Quand elle sera fière de ses valeurs traditionnelles et culturelles, de ses valeurs historiques et sociales. Fière de son identité culturelle.

     C'est lui, quand il sera conscient de ses valeurs humaines et intellectuelles. Quand il sera convaincu qu'aucun peuple n'a le monopole de l'intelligence, ni la supériorité naturelle et scientifique. Quand il réalisera que tous les hommes et toutes les races ont les mêmes capacités de réflexion et sont égaux devant les lois de la nature.

     C'est moi, quand je serai responsable et conscient des valeurs du travail, des atouts naturels, des potentialités économiques et du capital humain du continent. Et quand je réussirai à inventer et à créer des théories de développement.

     Oui, c'est nous, quand nous serons unis et que dans la rigueur, dans la discipline, dans la paix et la fraternité, nous réussissons à créer un lobbying fort pour vaincre dan
s nos sociétés les différentes formes d'injustice, le népotisme, le favoritisme, la démagogie, la xénophobie, l'impunité. En un mot tous ces maux qui freinent nos démarches vers le développement.

     C'est ensemble que nous réussirons à contraindre nos dirigeants à tout mettre en oeuvre pour combattre la famine, le chômage, les frustrations, la fuite des cerveaux et l'immigration clandestine, la misère, l'instabilité politique, sociale et leur cortège de violence, de guerre, de rébellion, de mutilation, de perte en vie humaine,
En somme, la responsabilité de développer l'Afrique nous incombe, nous Africains.

     Ne croyons surtout pas que notre développement viendra des autres. A nous de le réaliser. Alors, mettons-nous au travail. Parce que malheureusement, en Afrique, malgré notre pauvreté et notre état de retard sur les autres, on ne travaille pas ou du moins, on travail peu. Trop de jours fériés, trop de moments de loisirs et de week end, trop de faux rendez-vous et de gaspillage de temps, trop de paresse et de sommeil, trop de dactions inutiles et de perte d'énergie, trop de mensonges et de tricheries
Mettons-nous sérieusement au travail, car personne ne viendra développer notre continent à notre place. Levons-nous, allons et mettons-nous au travail !

Seydinan Chérif Ahmed
Ecrivain- Activiste Culturel
Promoteur du concours International dEssai Littéraire pour le développement de lAfrique.

LA CHASSE AUX AFRICAINS NOIRS EN ALGERIE

LA CHASSE AUX AFRICAINS NOIRS EN ALGERIE.

QU'EST-CE QUI NE VA PAS CHEZ LES NOIRS ?

OU VA L'AFRIQUE?

Tout ce que certains d'entre nous subissent comme humiliation sur le continent et sous d'autres tropiques, m'amène sans cesse à me poser certaines questions. Auxquelles je n'ai malheureusement, jusque-là, aucune réponse. Aujourdhui, je voudrais partager mes préoccupations et me faire aider par vous. En effet, que veulent les Africains, les Noirs ? Que voulons-nous ? Où va l'Afrique ?

Il semble que les Algériens, pour ne pas les nommer, aient décidé qu'ils ne voulaient plus de Noirs chez eux. Ils ne veulent pas de ceux qui leur apporteraient que la misère. Ils ne veulent pas de présence démographique inutile et misérable. Ils ne veulent pas être envahis au risque de perdre le peu d'emploi qu'ils ont. Ils ne veulent plus partager leur joie de vivre dans un environnement paisible avec des nécessiteux et des assistés.En un mot, comme certains en Occident, ils ne veulent pas de solides et vigoureux garçons qui viendront détruire leurs foyers, détourner leurs femmes avec leur performance sexuelle pour l'obtention de simples papiers. En clair, ils ne veulent pas d'immigrés noirs chez eux. Tout ceci pourrait être méchant et affreux,  contraire aux valeurs de la mondialisation et des droits de l'Homme. C'est complètement aberrant et insensé. L'hôpital qui se moque de la charité. Mais pourquoi certains Noirs dépensent-ils toutes leurs économies et prennent d'énormes risques à la recherche de l'El dorado, à l'étranger, où ils savent qu'ils seront traités de façon inhumaine?

Ainsi, des Noirs sont arrêtés en Algérie et rapatriés dans le désert. Des citoyens du monde, des Africains, jugés sans papiers en Europe sont rapatriés dans des conditions dégradantes de leur intégrité et de leur dignité. Des jeunes filles noires, des domestiques sont maltraitées, vomies, violées et assassinées dans l'impunité au Liban, en Arabie, à Dubaï,en Inde, en Chine. Des étudiants noirs ne sont pas aussi épargnés de ces traitements barbares. Des immigrés Noirs sont victimes de violences raciales en Libye. Des Mauritaniens noirs sont discriminés par certains de leurs compatriotes non Noirs. Nous avons des tristes scènes de chasse aux Noirs en Israël. Des Africains sont maltraités et chassés de l' Angola et de la Guinée Equatoriale. Des milliers de jeunes africains meurent pendant la traversée de la mer méditerranéenne vers les côtes italiennes. Des Africains sont pourchassés et chassés partout, même sur le sol africain.Tout ceci est malheureux et déplorable, cest vrai. Mais pourquoi des Noirs, des Africains sont obligés d'aller chercher leur survie en dehors de chez eux ?


Pourtant, nous sommes les premiers à dire que notre Afrique est le continent le plus riche. Nous disons à qui veut l'entendre que nous avons tout chez nous. Nous avons donc un sol et un sous-sol riche en mines et minerais. Nous avons une multitude de culture et une diversité de climat, de faune, de flore et de végétation. Nous avons de très bonnes terres cultivables. Nous avons l'eau, le soleil et la pluie durant toute l'année. On est riche en vie humaine, en bras valides (enfants, jeunes, femmes et vieillards), en un mot on a une démographie impressionnante. Nous avons tout en Afrique.  Pourtant, nous navons pas de véritables industries lourdes, ni d'industries légères conséquentes. Notre agriculture est pauvre, notre commerce intérieure et extérieure font l'objet de monopole de la part de puissances étrangères. Nous ne pouvons pas nous auto-suffire en alimentation. Nous importons presque tous pour nous nourrir. Sur le plan mondial, nous sommes la couche sociale la plus misérable.

L'Afrique a des Chefs d'Etat, des ministres, des députés, des sénateurs, des conseils généraux, des maires, des hauts fonctionnaires, des magistrats, etc. Elle a des institutions, des gouvernements, des parlements, des hommes et femmes politiques, des intellectuels, des diplômés, des experts et des spécialistes dans tous les domaines. Mais en Afrique, des actes et actions politiques sont des plus ridicules et meurtriers. Les institutions même existantes sont faibles et manipulables, par conséquent de simples élections, l'expression de la liberté des peuples, occasionnent des milliers de pertes en vies humaines et en biens matériels. Pourquoi toutes ces guerres, ces rebellions, ces attentats terroristes ? Pourquoi toutes ces violences et ces tensions politiques et sociales ?

Le continent noir a des hommes et des femmes capables. Il a des universités, des grandes écoles et des étudiants. L'Afrique a des scientifiques, des chercheurs, des inventeurs et des créateurs. On a des hommes et femmes intelligents et doués. Malgré toutes ces richesses et intelligences, le système scolaire et universitaire cherche l'excellence en vain. La formation et l'emploi sont précaires. Le système de santé est médiocre, les hôpitaux des mouroirs. En Afrique le simple paludisme tue, où porter une grossesse est un risque à l'accouchement. Les politiques de logement, d'énergie (électrification), d'adduction d'eau potable sont un échec patent.

L'Afrique a une diaspora extraordinairement dense, riche et prospère. Une diaspora opulente en diversité intellectuelle, politique, économique, culturelle et sportive. Ainsi, avons-nous des Stars du sport, du cinéma, de la mode. Nous avons des économistes chevronnés, des directeurs d'institutions internationales, des banquiers, des scientifiques, des inventeurs, etc. Nous avons des imminentes personnalités et ce n'est pas tout. Holalala!

Nous  pouvons citer des milliers d'atouts, de ressources et de potentialités humaines de notre chère Afrique. Nous pouvons encore en citer pendant toute la journée. Nous avons tout ça, mais nous restons les plus misérables de ce monde. L'Afrique malgré ses richesses demeure un continent à risques. Enfin, presque tous les systèmes régissant l'épanouissement politique, économique, scientifique, technologique, culturel et social des peuples africains riment avec la pauvreté, la misère et la précarité. Pourtant on a toutes les institutions, tous les services, toutes les intelligences que les autres ont. On a même plus. Alors y a quoi ? Qu'est ce qui ne marche pas ? Où va l'Afrique ?

Bonne fin d'année  2016 et bonne et heureuse année 2017 à Tous et à Toutes. A l'année prochaine inchallah!

SEYDINAN CHÉRIF AHMED
Activiste culturel

lundi 30 janvier 2017

La Galanterie de la Femme dans la tradition africaine.

La Galanterie de la Femme dans la tradition africaine. (1ère partie)

     Un jour au village, une vieille dame de 78 ans m’a servi un bol de bouillie en s’inclinant. Par respect pour elle et pour son âge avancé, je lui ai demandé gentiment de se relever et de rester débout. J’avais à peine 15 ans. Elle m’a tout simplement répondu que je ne peux pas l’empêcher d’être galante, d’être belle. Comme pour me dire que dans cette posture réside une certaine beauté. Celle que beaucoup d’entre nous ignorent : la Galanterie, la Bienséance au féminin.

     Nos mères, nos sœurs, nos épouses et nos filles trouveront sans doute, à travers cette histoire, matière à réflexion (introspection). Les années sont passées. J’ai grandi. J’ai appris et j’ai compris ceci : La femme dans nos traditions africaines doit s’occuper de son foyer,  son époux, ses enfants et même de ses beaux parents et amis proches de son époux avec attention, affection, amour, abnégation et sagesse.  Cette action doit s’accompagner de la galanterie et d’une certaine class.

     C’est pourquoi nos traditions demandent à la femme de s’incliner pour servir son époux. Elle doit s’incliner en l’invitant à table. De manière générale, il est demandé à la femme de s’incliner pour saluer et répondre à toutes les salutations. Ce geste d’inclination n’est rien d’autre que l’expression véritable de la galanterie de la femme, la femme bien éduquée.

     Cependant, cette attitude de bienséance est jugée par d’autres comme un acte d’aliénation, d’avilissement de la femme. Un symbole de domination, de barbarie, d’esclavage et  une marque d’infériorité de la gent féminine. C’est faux, archi faux ! L’inclination est une marque de beauté, de class, de respect de soi. Une femme qui s’incline pour servir et être servie est une femme noble et civilisée.

      Africaines, Africains, ayons l’œil local et jugeons nos valeurs traditionnelles à travers nos propres lunettes. J’invite toutes les femmes en général et les femmes africaines en particulier à puiser dans nos traditions et ressortir avec toutes les valeurs leur permettant de bien s’occuper de leur mari, de leur foyer. Chères femmes, inclinez-vous devant  les hommes (vos époux, vos frères, vos amis, vos ainés, vos patrons, etc.) ; devant les autres femmes (vos mères, vos sœurs, vos amies). Ce n’est point de l’assujettissement !

     Les cultures étrangères appliquées dans notre société sont parfois sources de discorde dans nos foyers. L’homme est un être social. La société est constituée de communautés faites de différentes familles. La famille est scellée par des liens de mariage. Elle est construite sur des bases coutumières et traditionnelles. La famille est donc gérée de manière culturelle. Alors tout foyer qui sort de cette gestion culturelle fonce vers le gouffre.
Merci à Tous !
Seydinan Chérif Ahmed

dimanche 29 janvier 2017

L'ASSEMBLEE NATIONALE DE COTE D'IVOIRE ET CIVILISATION IVOIRIENNE


L'ASSEMBLEE NATIONALE DE COTE D'IVOIRE & CIVILISATION IVOIRIENNE

LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, MONSIEUR  SORO GUILLAUME ET SON EQUIPE

Les lois nous enseignent que l'Assemblée Nationale de Cote d'Ivoire, notre cher pays est la représentation du peuple ivoirien dans sa diversité politique, économique, culturelle et sociale. En d'autres termes, les représentants du peuple, notamment les Députés qui l'incarnent doivent impérativement d'une part exprimer les besoins sociaux, politiques, économiques, scientifiques et éducatifs de notre nation et d'autre part, Mesdames et Messieurs les Députés doivent nécessairement promouvoir les valeurs traditionnelles, sociales et culturelles du peuple ivoirien dans son entiereté. Cela doit se sentir et se ressentir non seulement dans leurs prises de décisions, dans leurs actions, mais aussi dans leurs accoutrements. Malheureusement, en dehors de quelques Dames et de certains députés de l'ouest, 98% des Députés ivoiriens s'habillent en costume-cravates ou noeuds papillons.
En vérité, notre Assemblée Nationale ne représente pas du tout notre peuple et surtout notre intelligence artistique et culturelle. Elle parait tout amèrement étrangère, lointaine et déconnectée des réalités socioculturelles des populations.

C'est le lieu d'interpeller M. Soro Guillaume, Président de l'Assemblée Nationale de se mettre en habit senoufo, wê, baoulé, ébrié, ect, tout en les mettant en valeur. Et d'imposer moralement à ses collègues cette vision hautement importante de l'expression de la promotion de l'identité culturelle ivoirienne. Cet acte revolutionnaire pourrait fortement contribuer a la modernisation de nos costumes traditionnels. Il est psychologiquement important que nos représentants soient décomplexés en enlevant leurs vestes occidentales en faveur de nos costumes traditionnels.

Nous voulons en effet une Assemblée Nationale qui reflétera l'image de notre pays profond, le miroir de la diversité culturelle de notre nation bien aimée.

 Par ailleurs tous les compartiments de l'administration ­publique ainsi que les ministres de la République sont concernés par ce changement de mentalité. Ce que nous demandons a nos cadres et a nos adlinistrateurs n'est pas une utopie, car ces modèles ont réussis dans d'autres pays qui sont restés accrochés­ à leurs modes vestimentaires (Maroc, Nigéria, Arabie Saoudite, etc.) Quelques exemples qui montrent qu'on peut faire la­ promotion de nos valeurs coutumières et­ vestimentaires tout en restant fashion.­
La preuve, les occidentaux eux-mêmes considèrent nos costumes traditionnels comme des accoutrements de luxe, des œuvres­ d'art rares qu'ils aiment bien arborer dans certaines cérémonies importantes.
 Que toute notre administration se decomplexe et choisise d'etre fier d'etre ivoirien en oeuvrant a la promotion de nos valeurs culturelles et humaines.
Etre bourgeois, etre bien mis,  etre galant, etre beau, etre fashionne et charmant ce n'est point devenu occidental.
Mesdames et Messieurs les députés decomplexez vous et decomplexez les Ivoiriens!
Je vous remercie
Seydinan Chérif Ahmed
Activiste culturel

samedi 28 janvier 2017

LA CONSOMMATION DES PRODUITS D’OCCASION PAR L’AFRIQUE

LA CONSOMMATION DES PRODUITS D’OCCASION PAR L’AFRIQUE

A QUAND LA PREMIERE VOITURE ENTIEREMENT MADE IN COTE D’IVOIRE ?





Depuis des décennies, le continent africain est inondé de plusieurs produits de secondes mains venant de l’occident 
( Europe, Amérique, Chine, Corée, Japon…) notamment des voitures, des moteurs, des télévisions, des congélateurs, des ordinateurs, des mini chaînes, des matelas, des chaussures, des balles de friperie
(Robes, des chemises, des pantalons, mêmes des slips), des jouets des enfants,  des appareils et effets médicaux, etc. 

En tout cas l’essentiel pour notre vie et pour notre survie. 
D’une part, les importations de ces objets et leur présence sur le marché font le bonheur de millions d’usagers africains, tout en leur permettant de goûter au luxe.  Chacun selon ses moyens et ses ambitions y investit. D’autre part, ces effets d’occasion permettent à des milliers d’africains et non africains de faire de très bonnes affaires. Et surtout  aux Etats africains de se faire de grosses recettes douanières à travers leurs ports et aéroports. Tout le monde y trouve son compte. 
En regardant de manière simpliste, nous pouvons nous réjouir, car mêmes les familles les plus pauvres arrivent à s’en acquérir pour satisfaire leurs besoins quotidiens. Ces effets anciens souvent ramassés dans des poubelles en occident sont donc salutaires, nécessaires et indispensables pour l’épanouissement de la grande majorité des Africains.  Mais si nous regardons de manière profonde, nous pouvons malheureusement souligner plusieurs méfaits et dangers. En effet, loin de soulager des pauvres africains dans leur quête du bien-être, la présence de ces objets d’occasion dans nos marchés et dans foyers contribue, 
non seulement  à détruire sérieusement l’intelligence et le génie africain, à saboter l’énergie et le travail de certains acteurs africains, mais aussi à noyer la volonté politique dans la promotion et dans le financement de la recherche scientifique et des produits des jeunes inventeurs africains. Si nous nous contentons de consommer les produits inventés et déjà utilisés par les autres, finalement, l’Afrique n’inventera rien, ne produira rien. Elle restera l’éternelle improductive et consommatrice.
Par exemple, toutes ces balles de friperies importées de l’étranger jouent non seulement contre la mécanisation et la production de la culture du coton en Afrique, mais aussi contre la modernisation, l’industrialisation des activités de nos tisserands,   la promotion de la couture et de la mode africaine. Elles sont une véritable source d’appauvrissement des acteurs de la filiale coton dans toutes ses composantes.

Tous ces appareils électro ménagers de seconde main (télévisions, réfrigérateurs, fers à repasser, téléphones, cuisinières, etc) dans nos foyers.

Tous ces véhicules et engins d’occasions (voiture, moto, vélo, tracteurs agricoles, etc.) assurant notre bourgeoisie. Mais en réalité, tous ces « France-au-revoir » dans notre vie quotidienne en Afrique jouent sérieusement contre la promotion de l’invention locale ou nationale, détruisent la volonté de création des Africains (parce que concurrencée illégalement par des objets de seconde main dits originaux et moins chers).  Tant que nos gouvernants accepteront ces millions d’objets de seconde main sur les territoires Africains, jamais le génie africain dans l’invention ne décollera franchement. Le continent regorge de nombreux inventeurs africains délaissés, des génies abandonnés dont les inventions sont méconnues et surtout sabotées, bafouées par nos propres dirigeants en faveur de l’importation des produits étrangers.  Nul n’a le monopole de l’intelligence et de l’invention. La différence est la volonté politique, le financement, la promotion et la consommation locale. Nous pouvons créer nos voitures, nos télévisions, nos ordinateurs, nos engins adaptés à nos besoins, nos réalités socio-économiques. Mais les politiciens africains aveuglés par leur égoïsme et leur complexe n’encouragent pas l’émancipation intellectuelle de leurs compatriotes.

     Notons que psychologiquement, l’invasion de notre vie par ces effets d’occasion entretiennent les africains dans la paresses intellectuelles, dans le déni d’invention et de création, dans le complexe d’infériorité, dans l’aliénation scientifique, économique, sociale et culturelle. Tout porte à faire croire, que les Africains ne sont rien et ne serions rien sans les autres.  Nous ne pouvons rien créer de nos dix doigts et de nos intelligences. Tout ce que nous savons faire, c’est se « bouffer » en sorcellerie. Pourtant, nous avons les mêmes capacités, les mêmes intelligences, les mêmes génies que les autres. Cependant, leurs avantages sont tout simplement la volonté politique de leurs dirigeants à assurer leur bien-être. 

     Pour finir, je voudrais m’adresser à tous les chefs d’Etats africains en général, 
mais particulièrement à M. le Président Alassane OUATTARA, pour la concrétisation de l’émergence de notre pays, je voudrais lui faire une doléance spéciale. Je voudrais qu’il interdise l’entrée des vieilles voitures polluantes sur le territoire ivoirienne et que son gouvernement utilise les recettes douanières engendrées par l’importation des véhicules d’occasion pour financer la production de la première voiture Made in Côte d’Ivoire. Nous n’aurons pas notre émergence, si nous n’arrivons pas à mettre sur les marchés nationaux, régionaux et internationaux des voitures, des vélos, des mobylettes, des ordinateurs, des réfrigérateurs et plusieurs autres produits MADE IN COTE D’IVOIRE.   

Arrêtons de consommer du déjà consommé et inventons nos propres produits de consommation.

Je vous remercie
SEYDINAN Chérif Ahmed
Activiste culturel

vendredi 27 janvier 2017

NOUVELLES NOMINATIONS DANS L’ARMÉE / A QUAND POUR LA FIF (Fédération Ivoirienne de Football) ?

DE NOUVELLES NOMINATIONS DANS L’ARMÉE /  A QUAND POUR LA FEDERATION IVOIRIENNE DE FOOTBALL (FIF) ?

Suite aux bruits de bottes qu'a connue notre Grande Muette ces derniers temps et pour sans doute lui permettre d'être davantage disciplinée, patriote et professionnelle, le Chef de l’État a procédé à des nouvelles nominations dans les Armées et à la Gendarmerie Nationale.  Nous espérons que ces nouveaux Patrons ainsi nommés, travailleront de sorte que le peuple ivoirien retrouve la quiétude.

Plusieurs autres secteurs administratifs, notamment des entreprises d’Etat, des Ministères, des structures étatiques ont besoin de toilettage, surtout la FEDERATION IVOIRIENNE DE FOOTBALL (FIF).

Oui, en toute humilité, nous demandons aussi des restructurations sérieuses et patriotiques au niveau de notre Fédération de Football. Ainsi, pour le bonheur, la fierté, la dignité et l'honneur sportifs des Ivoiriens; surtout pour l'épanouissement des supporteurs, pour la désaliénation des instances dirigeantes, le football ivoirien a besoin d'être décomplexé. Le Football ivoirien a besoin de s’enraciner véritable sur le patrimoine humain ivoirien. Le Football ivoirien a en effet besoin de s’appuyer sur les intelligences, les experts, les talents, les spécialistes et les génies locaux et nationaux. Le poids du complexe de l'entraineur ÉTRANGER parfois incompétent, du joueur évoluant à l’Étranger finira par créer d'énormes frustrations des NATIONAUX, des LOCAUX, très souvent plus aptes et détruira davantage notre CHAMPIONNAT déjà dans le gouffre.

M le Président de la République, vous ne pouvez pas tout faire certes, mais tout ce qui concerne le bonheur du peuple et l'honneur du pays vous engage, alors nous vous supplions de bien vouloir instruire vos collaborateurs afin qu'un travail sérieux, objectif et révolutionnaire soit fait sur le sport ivoirien en, général et sur la FIF en particulier. Nous ne sommes pas des spécialistes du sport-football, mais nous pensons que ceux qui le sont pensent peut-être comme nous.
Meilleures Salutations.
Seydinan Chérif Ahmed (Activiste - Culturel)